Un rapport CSRD peut-il se contenter d’aligner des chiffres ? En aucun cas ! Sans contenus éditoriaux, vous ne parviendrez pas à finaliser votre rapport. Nous avons cherché et trouvé le point d’intersection entre les rapports sur le développement durable et le content marketing. Suivez le guide !
Au moment où nous écrivons ces lignes, début 2025, la nervosité est palpable dans maints conseils d’administration. Si de nombreux facteurs non maîtrisables entrent en jeu, comme la situation macroéconomique, les changements politiques, etc. il y a aussi un élément que les entreprises peuvent parfaitement contrôler : la communication sur leur efforts en matière de durabilité. Pour beaucoup, celle-ci se réduit à l’heure actuelle au « reporting CSRD ».
En 2025, les entreprises cotées en Bourse sont tenues de publier un tel rapport, mais ce n’est qu’un début. Bien d’autres entreprises doivent dès à présent collecter soigneusement leurs données pour pouvoir les publier début 2026.
Et ce, alors qu’il n’existe pas encore de best practices auxquelles se référer. C’est un peu comme appuyer à fond sur l’accélérateur alors que le pare-brise est encore complètement gelé…
Chez SPYKE, nous aidons aussi différentes entreprises à communiquer sur leurs efforts en matière de développement durable. Et nous apprenons tous les jours ! Mais s’il y a une leçon que nous tirons d’ores et déjà de notre expérience est qu’il est impossible de fournir un rapport CSRD exhaustif sans recourir à des contenus éditoriaux. Ceux-ci forment comme le liant qui vous permettra d’obtenir une sauce onctueuse…
Pourquoi donc ? Eh bien, parce qu’aucune entreprise ne peut prétendre actuellement avoir toutes ses données en ordre. En effet, il n’est pas possible d’avoir pris des mesures pour tous les éléments du rapport CSRD. Jugez-en plutôt : il y a plus de 1 100 points de données à prendre en compte !
Il vous sera donc impossible de fournir des chiffres pour tous les points de données. Ce que vous pouvez faire, en revanche, c’est indiquer, pour les éléments clés, votre attitude, votre stratégie et vos ambitions. Et vous avez tout intérêt à le faire de manière attrayante. Sous forme d’interview, d’article, d’entretien approfondi, etc.
Le CFO d’une des entreprises que nous accompagnons l’a magnifiquement formulé : « We need content to bridge the gaps. » D’ailleurs, ne vous méprenez pas : les contenus éditoriaux ne sont pas un bouche-trou, mais bien un moyen d’aborder des points pour lesquels on ne dispose pas encore de données exactes ou de nuancer ou préciser les données disponibles.
Vous l’aurez compris, il est indispensable d’étayer sa politique de développement durable à l’aide de contenus rédactionnels. À commencer par le rapport lui-même. En effet, l’intégration de tels contenus rendra votre rapport CSRD beaucoup plus attrayant. En insérant des rubriques, vous guiderez le lecteur, qui ne se sentira plus en terrain inconnu.
Et c’est très important, au vu des quelque 1 100 points de données qu’un rapport CSRD doit couvrir… Car un tel document peut rapidement compter 80 à 100 pages. Un sacré pavé, donc. Si vous n’insérez pas régulièrement une infographie percutante, une interview ou un commentaire sur un chiffre révélateur, le lecteur risque de décrocher très vite…
Mais la communication sur le développement durable ne se limite évidemment pas au rapport CSRD. Les contenus que vous créez pour celui-ci peuvent être diffusés tout au long de l’année. Vous pourrez ainsi à tout moment vous adresser aux citoyens critiques, qui opèrent de plus en plus leurs choix en connaissance de cause. Vous attirerez leur attention sur vos progrès et leur donnerez l’occasion de les évaluer. Et vous les inspirerez aussi pour adapter leur propre mode de vie.
Mais il y a une autre approche qui s’avère encore plus efficace : générez des contenus éditoriaux tout au long de l’année et intégrez-les ensuite dans votre rapport CSRD, comme vous le faites pour les données. Cela vous permettra non seulement de rendre votre rapport CSRD plus crédible et plus riche, mais aussi d’assurer toute l’année continuité et transparence maximale à vos efforts. Pourquoi attendre la fin de l’année pour mettre en avant ses initiatives ? Mieux vaut le faire au moment même. Qui plus est, cette façon de travailler vous garantira une plus grande efficacité…
Que vous souhaitiez miser sur des contenus éditoriaux dans votre communication tout au long de l’année ou uniquement dans votre rapport CSRD, assurez-vous toujours de faire les bons choix stratégiques. Quels thèmes convient-il d’aborder ? Quels sont les formats les plus appropriés ? Comment forger un discours authentique ?
Vous trouverez une feuille de route très pratique dans le livre Do Tell. Nous en résumons brièvement les étapes ici :
En utilisant cette méthodologie, vous serez également sûr d’éviter tout greenwashing. En effet, vous savez de quoi vous parlez, vous indiquez votre impact à l’aide de chiffres et d’arguments convaincants et vous reconnaissez honnêtement les lacunes encore à combler.
Six conseils pour prévenir le greenwashing
La communication sur le développement durable est donc bien plus qu’un rapport CSRD. Elle offre beaucoup un grand nombre d’opportunités. Il convient donc de réfléchir soigneusement à la manière dont votre rapport et votre communication en général peuvent se renforcer mutuellement. Une chose est sûre toutefois : cela ne pourra se faire sans contenus éditoriaux…
Le nombre de rapports sur le développement durable augmentera de façon exponentielle, surtout à partir de 2025. Mais cela fait déjà plusieurs années que SPYKE contribue à leur rédaction. Quelques rapports sur le développement durable auxquels SPYKE a participé :
Vous souhaitez faire le plein d’inspiration ?
Alors, inscrivez-vous vite à notre newsletter !