Le 1er janvier 2024 est une date importante pour les entreprises, même si beaucoup d’entre elles ne s’en rendent pas encore compte. En effet, c’est ce jour-là que la directive CSRD entrera en vigueur. Les entreprises cotées en Bourse et les institutions financières seront tenues de publier chaque année des informations sur leurs progrès en matière de durabilité. Ces entreprises devront présenter pour la première fois leurs chiffres pour 2024 en 2025.
D’année en année, un nombre croissant d’entreprises (et donc de plus en plus petites) seront obligées de faire de même. À la fin des années 2020, toutes les entreprises devront publier un rapport sur le développement durable.
Ce processus sera même encore plus rapide, car les grandes entreprises choisiront leurs fournisseurs parmi ceux qui remplissent les conditions en matière de durabilité. Bref, tout le monde devra y passer.
Opportunité
Mais quel est le rapport avec le marketing et la communication, demanderez-vous ? Eh bien, qui sera chargé selon vous d’établir ses rapports sur le développement durable ? Les services de communication, bien sûr. Du moins si l’on ne considère pas cela comme une simple formalité à remplir.
En transformant cette obligation en opportunité, vous pourrez engager le dialogue avec des citoyens informés qui font des choix de plus en plus conscients ; vous pourrez faire le point sur vos progrès et les faire évaluer ; vous pourrez convaincre votre cible d’adopter un style de vie adapté.
Bien entendu, ceux qui y voient une occasion à saisir n’attendent pas d’y être obligés pour passer à l’action. Reste à savoir comment communiquer au mieux sur ses efforts. Faut-il faire de la pub classique ? Ou surtout pas ? Nous pouvons synthétiser l’approche à adopter en deux séries d’adjectifs. La communication devra être avant tout authentique, intéressante et pertinente. Par ailleurs, elle devra aussi être intègre, transparente et exhaustive.
Do Tell
Le livre Do Tell, co-écrit par Bart Lombaerts, Ann Maes, Frederik Picard et Chris Van Gils, fournit non seulement un cadre sur le lien entre durabilité, marketing et communication, mais offre en outre un modèle pour déterminer dans quelle mesure une entreprise concrète doit fournir cet effort d’information.
Les auteurs consacrent aussi un chapitre au greenwashing et à son contraire, le greenhushing (c’est-à-dire le refus de communiquer sur ses engagements environnementaux). Enfin, les lecteurs apprendront comment rendre leur communication durable. Car il ne suffit pas de présenter les efforts réalisés en matière de développement durable, mais il faut aussi s’y prendre d’une façon qui soit cohérente avec le message véhiculé.
Vous souhaitez en savoir plus sur Do Tell ? Consultez le site web ou contactez bart.lombaerts@spyke.be