Portes fermées de divers concessionnaires automobiles, voitures neuves immobilisées sur le parking des usines et manques à gagner à cause des reports d’entretien et de réparations. Les coups durs encaissés ce printemps par l’industrie automobile continuent à faire sentir leurs effets. « Nous ne pourrons plus rattraper les pertes subies », déplore Joost Kaesemans, directeur de la communication à la fédération automobile Febiac. Si le secteur automobile a été touché de plein fouet alors qu’il était en pleine transformation, les experts pensent que la crise sanitaire ne devrait toutefois pas retarder l’évolution vers une mobilité plus durable.
Au contraire, cette simultanéité entre crise et transformation a donné naissance à des projets intéressants. L’un d’eux est la sortie Polestar, une gamme de voitures entièrement électriques produite par le groupe Volvo Car. La marque vient de faire son entrée sur le marché belge. Lancer une toute nouvelle marque en temps de crise, n’est-ce pas un sacré défi ? Pour la Managing Director Lies Eeckman, chaque inconvénient a son avantage : « Le confinement a fait réfléchir beaucoup de gens à leurs comportements et à la façon dont ils veulent contribuer à un monde meilleur. » Outre l’arrivée de Polestar, nous nous penchons également sur un segment plus discret en étudiant l’impact du COVID-19 sur les véhicules utilitaires. Comment celui-ci fait-il face à la crise ?
Le podcast est disponible sur www.anderhalvemetersessies.be, ainsi que sur les principales plateformes de podcasting. Vous pouvez encore écouter nos podcasts précédents sur l’économie, les médias, les ressources humaines, le commerce de détail et les produits de grande consommation.
Cet automne, SPYKE et Studio Helsinki continueront à examiner en détail les conséquences de la crise du coronavirus. Ils analyseront les menaces et les opportunités, mais aussi le rôle crucial du marketing en la matière.