Une machine bien huilée
Vous l’aurez compris : la tâche n’avait rien d’évident. Non seulement à cause de la complexité de la question à laquelle il s’agissait de répondre, mais aussi en raison des autres éléments à prendre en compte. À quels CEO convenait-il de donner la parole ? Comment les convaincre de participer ? Qui mènerait ces entretiens ? Quelles questions fallait-il poser ? Comment valider les réponses ? Heureusement, les équipes de SPYKE et de KPMG ont rapidement formé une machine bien huilée, capable de relever tous ces défis.
Planifier les entretiens
KPMG s'est chargé de sélectionner les experts par secteur, tandis que SPYKE accomplissait le travail journalistique. La société d’audit a choisi des experts externes appartenant à la crème de chacun des secteurs concernés. Pour mener à bien les interviews, SPYKE a constitué une équipe de six journalistes, qui connaissaient tous l'un des secteurs comme leur poche.
La planification des entretiens a nécessité une coordination souple. KPMG a choisi les experts et planifié les entretiens, avec l’aide d’un expert interne (souvent un partenaire ou un responsable de secteur). SPYKE a ensuite sélectionné le journaliste le plus approprié pour chaque expert. Quelques semaines avant chaque entretien, SPYKE et KPMG ont finalisé ensemble le questionnaire. Une concertation nécessaire pour que l’interviewé puisse se préparer au mieux à exposer sa vision de 2030.
La flexibilité a été un facteur clé tout au long du projet, car l'agenda des experts était généralement bien rempli. Logique, quand on sait que nous nous sommes adressé à des personnalités comme Alexander De Croo, Marc Raisière (Belfius), Inge Cops (Google), Thierry Chilos (SWIFT), Thierry Saegeman (Engie), etc.
Rédaction et validation
Une procédure de rédaction et de validation a également été mise au point avant de se lancer dans les interviews. Les journalistes de SPYKE ont en quelques sorte fait office de prête-plumes pour les experts. Les textes - en anglais - ont été rédigés à la première personne sous forme d'articles d'opinion, en partant de 2030 pour exposer de manière structurée les idées, doutes et incertitudes des experts.
Le travail de rédaction devait respecter un timing serré ; après chaque entretien, l'équipe SPYKE disposait de cinq jours ouvrables pour rédiger une première version. Un impératif indispensable, car chaque rapport devait être publié avant une certaine date limite, et les personnalités interrogées ont des emplois du temps tellement chargés que la validation d'un texte pouvait facilement prendre deux semaines. Une fois la validation effectuée, SPYKE a finalisé le texte dans la journée et l'a transmis à KPMG pour qu'il soit ajouté à la publication.